Un Coeur d'Ölüm (pv Ölüm)

Je me réveillais doucement et de bonne humeur, le soleil venait de ce levé et déjà certains guerriers étaient en dehors de la tanière. J'avais rêvé que je chassais un écureuil, je l'avais coursé pendant un bon moment. Je me levai, m'étirai et sortis de la tanière. La lumière éblouissante du soleil me fit mal aux yeux et je ne voyais pas grand-chose au début. Je me dirigeais vers le tas de gibier, il recommençait à se regarnir vu que la saison des feuilles nouvelles approche. Dedans, il y avait une souris, deux écureuils, un mulot et une musaraigne. Je décidais de prendre un écureuil, vus que j'en ai rêvé dans la nuit. Je voulais manger mon écureuil tranquille, hors du bruit du camp, des turbulences des chatons et souvenir du bon vieux temps comme ils disent des anciens. En quelques petits bonds, je me trouvais déjà à la sortis du camp. Les oiseaux chantaient de leurs plus belles voix et les rongeurs étaient de sortis. Le vent sifflait entre les feuilles de quelques arbres décimaient autour de moi. Les oiseaux chantaient de leurs plus belles voix et les rongeurs étaient de sortis. Le vent sifflait entre les feuilles de quelques arbres décimaient autour de moi. J'étais à présent dans la Clairière Rocheuse, je me posais sur un rocher et dégustais mon écureuil. Je ressentais une présence, une présence étrange. J'étais comme surveillé et ça me plaisais pas du tout. Je décidais d'attendre, peut-être qu'après tout c'était juste le fruit de mon imagination.

La nuit venait de tomber. La nuit, douce, mais froide. Silencieuse, mais plongée dans de multiples petits bruits. Les petits bruits que produisaient les proies et aussi... les prédateurs. Vous savez, ceux qui s'en prennent non pas seulement aux chatons, mais également aux chats qu'ils soient guerriers ou tout autre rang. Un chat se fondait dans l'obscurité de cette nuit hostile, de son pelage complètement noir, il ne pouvait se faire voir et ses yeux brillaient, ajoutant une touche étrange à la scène. Une touche glauque. Et pour couronner le tout, l'ambiance était étrange, froide...mais pas que. Dans l'air, il y avait comme une soif de sang, une soif de destruction et de pouvoir. Quelque chose qui pouvait effrayer les petits chats domestiques qui n'étaient que des souris mouillées. Cette ambiance était lourde. Mais elle s'effaça sitôt la silhouette partie. Ce chat n'était plus présent, il était ailleurs, bien loin. Le silence était toujours, mais plus calme, comme déchargé d'un fardeau. Tout semblait apaisé désormais, sans plus aucun danger apparent, mais lorsque le danger ne frappe pas, c'est qu'il se prépare à l'attaque. Au sein du camp du Clan du Sang, une silhouette étrangement familière à la scène d'auparavant. Que quelques instants plus tard, cette silhouette était désormais à l'entrée du camp. Cette ombre n'était pas qu'une ombre parmi toutes les autres ombres, non, c'était celle d'un chat que le Clan du Sang connaissait bien pour être leur meneur. Un chef assoifé de sang et d'autre chose, mais le meneur tout de même, Ölüm ou mort, dans la langue natale de ses anciens Bipèdes. Il se glissa silencieusement dans son antre pour se reposer, pour que la nuit laisse place au jour sans qu'il n'ait à y voir quoi que ce soit. Et il eut bien fait, car sitôt ferma-t-il les yeux qu'il s'endormit.

Le lendemain matin, ce fut les oiseaux qui réveillèrent ce chat complètement noir. Il ouvrit ses yeux et s’étira longuement, bâillant à presque s’en décrocher la mâchoire. La lumière du jour parvenait à filtrer à travers les herbes qui cachaient l’entré de son antre. Un sourire étrange, ne disant rien qui vaille, flottait sur son visage, ses yeux bleus illuminés par on ne sait quelle lueur provenant de l’intérieur. Il finit par se lever et regarda autour de lui. Le meneur se sentait mystérieusement satisfait. Par quoi? Pourquoi? Inconnu. Il secoua sa tête avant d’entreprendre de faire sa toilette soigneusement et se diriger d’un pas sûr vers l’entrée du camp. Il savait déjà d’or où il allait, sans même une once d’hésitation. Ses pattes le menèrent vers les terres du Clan du Ciel et s’il se croyait suivi, il n’en montrait rien. Mais était-ce aussi parce qu’il savait que personne ne le suivait? Sans doute. Peu de chats oseraient le suivre, peu de chats le connaissant du moins. Lorsqu’il fut arrivé là où il le souhaitait, il se dissimula dans un terrier qu’il savait sans occupant. Son regard demeurait fixe, là où il attendait qu’un chat arrive. Pourquoi? Cela restait à savoir… lorsqu’une chatte arrivait bel et bien. Il attendit, la laissant un moment faire ce qu’elle faisait avant de sortir du terrier comme s’il cherchait une proie et de « prendre conscience » de la présence de la chatte. Rien dans son attitude ne pouvait le trahir. Il prit un air contrit, comme désolé, sans même se trahir par un seul geste, un seul mouvement, sa couverture étant impeccable.

-Désolé! Je chassais une proie et je n’avais point remarqué les frontières! Franchement désolé! Je pars de suite, promis!

Mais il ne bougea pas, attendant que la chatte parle.